Comment repérer et éliminer des fourmis charpentières?
Publié par Carole Thibaudeau | La Presse dans Fourmis Charpentières · Jeudi 27 Fév 2014
Tags: fourmis, charpentière
Tags: fourmis, charpentière
Article paru dans la presse le Le 01 juillet 2013
La Presse
La fourmi qui se promène sur votre plancher (inoffensive, en apparence!), est-elle une exploratrice isolée ou vit-elle avec sa famille - nombreuse - dans une poutre de la maison? Si la deuxième hypothèse s'avère, l'affaire est sérieuse.
Les fourmis charpentières peuvent causer de graves dommages à la charpente, et leur présence est souvent le symptôme d'un problème important, comme un dégât d'eau.
«Il ne faut pas s'alarmer à la vue de deux ou trois individus, affirme le biologiste Mario Boneau, responsable des «p'tites bêtes» à l'Insectarium de Montréal. Il n'est pas rare, au printemps, que des fourmis charpentières s'aventurent dans les maisons à la recherche de nourriture, jusqu'à 100 mètres parfois de leur colonie située à l'extérieur.»
Pour savoir s'il y a un nid dans la maison, il faut jouer les Sherlock Holmes et se lancer à la recherche d'indices. «Un signe qui ne trompe pas, dit M. Boneau, c'est de voir régulièrement, en hiver, des fourmis qui se baladent dans le logis. Car dehors, dans le froid, les fourmis sont en diapause, un état d'activité très ralentie, sinon nulle.»
Indice numéro deux: des petits tas de sciure. Les fourmis creusent des galeries pour y habiter, mais ne mangent pas le bois. On inspecte les endroits humides (derrière le lave-vaisselle, les cadres de fenêtres), les endroits où la charpente est exposée et ceux où du bois est en contact avec le sol. On peut sonder le bois avec un tournevis et voir si de la sciure s'en échappe.
Suivre un déplacement de fourmis mènera peut-être à une colonie ou à un point d'entrée. Typiquement, les fils électriques et les cordes à linge servent d'autoroutes à fourmis. Un nid peut s'établir dans les combles, les espaces vides dans les murs et même derrière une rangée de livres de la bibliothèque! À l'extérieur, inspecter les trous des fondations, le paillis et les dalles, le bois de chauffage, etc.
Viser la reine
Pour se débarrasser des fourmis charpentières, il faut éliminer la reine, unique reproductrice de la colonie mère et des colonies satellites. On peut épandre, à l'intérieur, sur le passage des ouvrières, un appât fabriqué de parts égales de sucre à glacer et de borax. Les fourmis apporteront ce poison à leurs congénères et à la reine. «Cette méthode demande de la patience, mais elle est plus efficace que de tuer les fourmis visibles avec un insecticide», explique M. Boneau.
Les interventions physiques sont primordiales: remplacer le bois infesté ou pourri, colmater les entrées, régler tout problème d'humidité, couper les branches qui touchent au bâtiment, nettoyer le paillis, etc. Conserver les aliments dans des contenants étanches et tenir les planchers et les comptoirs propres, sans trace de nourriture.
Il est souvent nécessaire de recourir à un exterminateur professionnel. «Ce dernier doit être membre de l'Association québécoise de la gestion parasitaire (AQGP), indique Mario Boneau, et on doit lui demander comment il compte s'y prendre.»
«L'exterminateur compétent posera d'emblée deux questions, dit Pierre Saint-Louis, président de l'AQGP. À quel moment de l'année avez-vous vu la première fourmi? Et avez-vous eu un problème d'eau il y a deux ou trois ans? Il fera le tour de la maison avec le propriétaire et il utilisera des insecticides en dernier recours.»
Un exemple de prix? «C'est très variable», répond M. Saint-Pierre. Prenons, par exemple, un bungalow de 25 pieds sur 50, avec deux arbres dans la cour. On peut compter 700$ pour trois traitements (avec appâts, liquide à l'intérieur et granulés à l'extérieur) durant la saison chaude, un quatrième l'année suivante et une garantie d'un an.
La Presse
La fourmi qui se promène sur votre plancher (inoffensive, en apparence!), est-elle une exploratrice isolée ou vit-elle avec sa famille - nombreuse - dans une poutre de la maison? Si la deuxième hypothèse s'avère, l'affaire est sérieuse.
Les fourmis charpentières peuvent causer de graves dommages à la charpente, et leur présence est souvent le symptôme d'un problème important, comme un dégât d'eau.
«Il ne faut pas s'alarmer à la vue de deux ou trois individus, affirme le biologiste Mario Boneau, responsable des «p'tites bêtes» à l'Insectarium de Montréal. Il n'est pas rare, au printemps, que des fourmis charpentières s'aventurent dans les maisons à la recherche de nourriture, jusqu'à 100 mètres parfois de leur colonie située à l'extérieur.»
Pour savoir s'il y a un nid dans la maison, il faut jouer les Sherlock Holmes et se lancer à la recherche d'indices. «Un signe qui ne trompe pas, dit M. Boneau, c'est de voir régulièrement, en hiver, des fourmis qui se baladent dans le logis. Car dehors, dans le froid, les fourmis sont en diapause, un état d'activité très ralentie, sinon nulle.»
Indice numéro deux: des petits tas de sciure. Les fourmis creusent des galeries pour y habiter, mais ne mangent pas le bois. On inspecte les endroits humides (derrière le lave-vaisselle, les cadres de fenêtres), les endroits où la charpente est exposée et ceux où du bois est en contact avec le sol. On peut sonder le bois avec un tournevis et voir si de la sciure s'en échappe.
Suivre un déplacement de fourmis mènera peut-être à une colonie ou à un point d'entrée. Typiquement, les fils électriques et les cordes à linge servent d'autoroutes à fourmis. Un nid peut s'établir dans les combles, les espaces vides dans les murs et même derrière une rangée de livres de la bibliothèque! À l'extérieur, inspecter les trous des fondations, le paillis et les dalles, le bois de chauffage, etc.
Viser la reine
Pour se débarrasser des fourmis charpentières, il faut éliminer la reine, unique reproductrice de la colonie mère et des colonies satellites. On peut épandre, à l'intérieur, sur le passage des ouvrières, un appât fabriqué de parts égales de sucre à glacer et de borax. Les fourmis apporteront ce poison à leurs congénères et à la reine. «Cette méthode demande de la patience, mais elle est plus efficace que de tuer les fourmis visibles avec un insecticide», explique M. Boneau.
Les interventions physiques sont primordiales: remplacer le bois infesté ou pourri, colmater les entrées, régler tout problème d'humidité, couper les branches qui touchent au bâtiment, nettoyer le paillis, etc. Conserver les aliments dans des contenants étanches et tenir les planchers et les comptoirs propres, sans trace de nourriture.
Il est souvent nécessaire de recourir à un exterminateur professionnel. «Ce dernier doit être membre de l'Association québécoise de la gestion parasitaire (AQGP), indique Mario Boneau, et on doit lui demander comment il compte s'y prendre.»
«L'exterminateur compétent posera d'emblée deux questions, dit Pierre Saint-Louis, président de l'AQGP. À quel moment de l'année avez-vous vu la première fourmi? Et avez-vous eu un problème d'eau il y a deux ou trois ans? Il fera le tour de la maison avec le propriétaire et il utilisera des insecticides en dernier recours.»
Un exemple de prix? «C'est très variable», répond M. Saint-Pierre. Prenons, par exemple, un bungalow de 25 pieds sur 50, avec deux arbres dans la cour. On peut compter 700$ pour trois traitements (avec appâts, liquide à l'intérieur et granulés à l'extérieur) durant la saison chaude, un quatrième l'année suivante et une garantie d'un an.
Les dépister
Remplacer le bois pourri
Exterminateur professionnel
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